Ce périple se termine là, à Florence, après 3570 km à vélo. Nous n'avons pas le temps d'aller plus loin car nous devons rentrer .
Nous aurions souhaité aller jusqu'au sud de l'Italie mais il y a encore 800 km à parcourir et il nous aurait fallu 8 à 10 jours de plus .
Nous avons décidé de finir cette aventure avec nos amis Amber et Leo avec 3 jours de fête Toscane, comme nous l'avions commencé à Aberdeen avec nos amis jean Baptiste et Calder qui nous ont accueilli.
Nous savons que nous ne rentrons pas tout à fait les mêmes.
La traversée de l'Europe du Nord au Sud est enthousiasmante, étonnante, instructive .Le rythme que nous avons tenu nous a permit de sentir physiquement le paysage, et les corps se sont habitués à ce que nous leur demandions . Plus nous avancions, moins nous sentions la fatigue ou plus exactement, nous avons apprit à la gérer: s'économiser en descente, éviter le froid pour ne pas perdre de calories, fuire l'humidité pour ne pas être dans l'inconfort, se protéger la peau avec de la crème solaire 50 dans tous les cas et même par temps nuageux, pédaler avec un rythme régulier ....
Ce rythme nous a aussi permit de rencontrer des gens, de partager, de visiter mais il était impossible de dessiner car les haltes étaient rares et les soirs courts! Seuls les "Day off" nous donnaient le loisir de faire autre choses ....que du vélo!
Nous avons traversé l'Ecosse, un bout du pays de Galle, l'Angleterre, le nord et l'est de la France, la Belgique, fait une incursion en Allemagne, traversé la Suisse et l'Italie jusqu'à Impruneta.
L'impression visuelle est d'une richesse inouïe, par la diversité de l'espace, de la végétation, de la population, de la gestion des villes et des campagnes, du climat .
Le rythme du vélo permet d'avoir une continuité dans le regard des choses .
Nous ne pouvons pas sauter d'un paysage à l'autre sans l'avoir senti, ce qui, avec les moyens de transports actuels est un privilège.
Impruneta